Ce n'était pas le même jour...J'ai retoruvé cette photo avec des couleurs plus raccord avec celle de l'expo

Par un samedi matin de février, la journée avait plutôt mal commencée car:

1° je me suis enfermée dehors, j’entends: j’ai claqué la porte de chez moi avec mes clefs à l’intérieur…

2° en sortant sur le trottoir je me rends compte qu’il pleut à verses et bien sûr je ne peux pas remonter prendre mon parapluie parce que je suis enfermée!!

3° pas de bus avant 15min, donc c’est parti pour une marche matinale très rafraichissante pour prendre un deuxième bus, et oui le métro ne mène pas partout à Paris.

Ces petits désagréments ont vite été effacés lorsque je pénétra au sein de ce magnifique musée, rien que l’architecture vaut le détour. Direction l’exposition L’Orient des femmes vu par Christian Lacroix en route sur les chemins de la Syrie au Sinaï avec une conférencière c’est plus sympa quand même.

Ces costumes de femmes rurales de l’Orient de la première moitié du XXe siècle ne sont pas sans rappeler les gitanes que le couturier a côtoyé dans son enfance aux alentours d’ Arles et Marseille.

J’ai été frappé par la richesse des broderies, leur couleurs chatoyantes , le tracé des points et motifs. Chaque pièce est unique. En effet il était d’usage que chaque jeune fille prépare son trousseau  composé de bijoux, parure de tête (sorte de burqua avec des perles et coquillages…sisi je vous assure mais la signification était autre). Elle créé donc ses dessins de broderies avec assez souvent des motifs asymétriques pour attirer de bons présages pour sa vie de future mariée. Je vous laisse deviner de quoi il s’agissait.

Je ne vais pas m’étendre sur la partie historique mais n’hésitez pas à aller y faire un saut juste pour la beauté des pièces mises en scène telles des épouvantails mais que de meilleure façon de faire valoir le détail de broderies.

Tout ça m’a donné envie de me mettre à la broderie (la dernière fois ça devait être du point de croix quand j’avais 10 ans), un livre en poche avec les motifs orientaux et  ya plus qu’à.

j’en aurais presque oublié que j’étais à la porte.

Une rencontre sur le thème en sortant du musée

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